Réussir en France quand t’as rien : mission (quasi) impossible
⚠️ Cet article est un coup de gueule personnel. Il n’est pas là pour créer le buzz, juste pour poser les choses à plat.
Je vais dire les choses franchement : j’en ai marre. Marre de galérer, marre d’avoir peur, marre d’avancer avec l’impression de faire un faux pas à chaque fois que je touche 10 euros de plus. J’ai pas envie de profiter. J’ai pas envie de tricher. J’ai juste envie de réussir. Sortir de la galère, gagner ma vie honnêtement, et surtout : vivre sans devoir vérifier tous les matins si la CAF, le fisc ou les impôts m’ont envoyé un message. C’est pas une vie, c’est une alerte permanente.
1 – La France te protège, mais elle t’enferme
Quand tu touches le RSA, l’APL ou la CMU, t’as l’impression qu’on te jette une bouée. Et au début, t’es reconnaissant. Tu te dis que t’as de la chance d’être né ici. Mais assez vite, tu te rends compte que cette bouée est attachée à une corde. Et que si tu veux nager vers autre chose, ça tire, ça bloque.
Dès que tu veux vendre un truc sur Vinted, faire une petite formation, prendre un job même temporaire, on te regarde de travers. On te dit : attention, déclare bien, sinon sanction. Mais si tu déclares, on te coupe les aides. Donc soit tu avances et tu perds la bouée, soit tu restes et tu tournes en rond. Bienvenue dans le piège invisible.
2 – Vouloir réussir devient risqué
Tu veux faire un truc clean ? Micro-entreprise, vente en ligne, dropshipping, service freelance ? Direct : URSSAF, impôts, trimestres, plafonds, obligations. Et attention, les comptes PayPal, Revolut (personnel et trés secondaire comme compte personnel), Lydia : tout est traqué. Même si tu fais les choses bien, on peut venir te chercher dans deux ans pour te dire « vous auriez dû déclarer ceci ou cela ».
Du coup, tu vis avec la peur de réussir. Parce que réussir, ça veut dire perdre tes aides. Ça veut dire rentrer dans un système encore plus flou, encore plus stressant. Et surtout : t’as personne pour t’aider à comprendre comment tout fonctionne. Tu dois deviner les règles d’un jeu truqué.
C’est ce que j’ai connu, une fois dans ma première micro-yentreprise (première expérience), je n’avais pas déclaré à la CAF non pas que je voulais pas, mais la case « salaire » j’avais compris comme salaire avec une fiche de paie, mais pas dans le sens de déclarer son CA.
3 – Le vrai problème, c’est pas nous
On nous fait passer pour des fainéants, des profiteurs, des gens qui veulent rien faire. Mais c’est faux. Je connais plein de gens qui veulent s’en sortir, qui cherchent des moyens, qui testent des trucs. Mais à chaque fois, le système les rattrape.
Le vrai problème, c’est pas la volonté. C’est le cadre. Un cadre pensé pour ceux qui ont déjà. Un cadre fait pour stabiliser, pas pour propulser. Et étrangement, ceux qui arrivent à s’en sortir sont souvent ceux qui prennent des risques énormes ou qui contournent discrètement les règles. Moralité : le message est clair, mais tordu. Si tu veux réussir, faut pas faire comme on t’a dit.
4 – Et le « haut » de la pyramide, il en pense quoi ?
Sans citer personne, on a l’impression que ceux qui fixent les règles n’ont jamais connu la galère. Ils décident depuis des bureaux, avec des chiffres, mais sans jamais vivre les situations. Pour eux, le RSA, c’est un dossier. Pour nous, c’est un ticket de survie. Pour eux, 200 euros de plus, c’est une ligne Excel. Pour nous, c’est manger ou pas.
Et surtout, tant que tu restes tranquille, que tu dis rien, que tu consommes et que tu votes, tout va bien. Mais le jour où tu veux plus, où tu veux créer, avancer, gagner ta liberté : là, les blocages commencent. On te sourit, mais on te ralentit.
Conclusion : Je veux juste m’en sortir proprement
Je demande pas la lune. Je veux pas frauder. Je veux pas devenir influenceur ou millionnaire en crypto. Je veux juste sortir de la galère, de manière propre, stable, légale. Sans vivre dans la peur permanente d’une lettre de contrôle, d’un virement « suspect », d’un signalement.
J’ai envie de m’en sortir. De dire un jour : j’ai réussi. Sans avoir eu besoin de tricher, de mentir, ou de me cacher.
Mais aujourd’hui, en France, quand t’as rien et que tu veux réussir, c’est pas un départ. C’est un parcours du combattant. Et c’est pas normal. Et même en voulant m’inspirer de ceux qui ont réussi, même s’ils viennent pas tous du même milieu comme Léa Mary (télé réalité) ou Enzo Honoré, Marcuus Lawrence, Mexed avec une histoire un peu similaire à la mienne.
Des fois, j’ai la motivation, je fais le « pourquoi » comme dans les challenges de Léa Mary par exemple, mais à chaque fois la chose qui me bloque, c’est si les administration (Urssaf, caf, … pour ne citer qu’eux) me tombent dessus alors que j’essaie de bien faire. A croire qu’ils veulent pas qu’on réussissent.